Inaliénabilité des droits
Certains droits, notamment les droits de l’homme, sont inaliénables, c’est-à-dire qu’un individu ne peut pas y renoncer de lui-même. Ce principe s’applique également au droit humanitaire. Les personnes protégées par les Conventions de Genève ne peuvent en aucun cas renoncer partiellement ou totalement aux droits qu’elles leur assurent (GI, GII, GIII art. 7 commun ; GIV art. 8).
Les conventions relatives aux droits de l’homme énoncent une liste de droits indérogeables qui ne peuvent jamais être suspendus.
Un document qui contient une telle renonciation aux droits essentiels d’un individu, quelle que soit sa forme, est nul.